Ils s’appellent Julien, Jean, Ange, ou encore Serge, François et Assumpta. Ils ont entre 16 et 25 ans, ils incarnent cette nouvelle génération rwandaise qui est née avec un génocide en héritage. Fils ou filles de bourreaux ou de rescapés, ils doivent faire face aux traumatismes de leurs parents, souvent à leur silence, et grandissent dans la culpabilité d’un crime et de blessures qui ne sont pas les leurs.