Dans cette playlist, vous trouverez tous les documentaires qui concernent la gestion de crise et les métiers de l'humanitaire.
Le film “Des vies à la frontière“ nous plonge dans le quotidien de Vuthy, un cambodgien qui a choisi d’employer sa vie à améliorer celles des autres. À la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge il dirige une équipe de cinq travailleurs sociaux. Filmé durant quatre années, Vuthy nous invite dans son univers, celui des enfants des rues et des migrants clandestins. À la frontière entre légalité et clandestinité, entre innocence et violence, entre enfance et errance…
C'est la saison des petits bulletins de versement dans les boîtes à lettres, appelant à donner généreusement pour de bonnes causes humanitaires. Et les Suisses sont généreux : 350 francs par habitant pour contribuer à lutter contre les crises, la faim, la pauvreté. Mais désormais, l'humanitaire est un énorme business, qui brasse des milliards et fait face à des crises immenses. Où va l'argent ? Combien les victimes reçoivent-elles vraiment ?
Près de 40% des migrants et réfugiés jetés sur les routes de l'exil sont des mineurs non accompagnés. Une population particulièrement vulnérable qui, depuis l'été dernier, butte sur la frontière sud de la Suisse, objet d'une surveillance zélée. Aujourd'hui, ces jeunes migrants tentent par tous les moyens de franchir la frontière verrouillée à double tour, malgré le droit international qui exige un asile politique sans restriction pour les mineurs non accompagnés.
Chassés par les guerres et les catastrophes, délaissés par des Etats qui ne veulent pas les accueillir, 20 millions d'exilés trouvent refuge dans des camps. Camps de réfugiés, centres de rétention, campements d'attente, pensés comme une solution humanitaire d'urgence, ces lieux de mise à l'écart se pérennisent. Considérés comme des bénéficiaires de l'assistance, les réfugiés sont soumis à une nouvelle loi : celle du marché. Les entreprises privées s'implantent désormais dans les camps.
Pourquoi tant de migrants sur le sol européen proviennent-ils d'Erythrée? Ce reportage, tourné sans escorte dans un pays considéré comme l'une des dictatures les plus brutales au monde, explore les raisons de l'exode des jeunes. Le pays fonctionne avec des jeunes soumis au service du régime d'Asmara où ils sont mobilisés pour une durée illimitée. Ils doivent travailler là où le gouvernement les assigne pour une durée indéterminée et un salaire dérisoire : un système proche des travaux forcés.
Ponlou, Saroeun, Kim Chea et leurs voisins ont fui le Cambodge de 1979, détruit par les guerres et le génocide. Ils ont été rapatriés en 1992 parmi les 380 000 réfugiés des camps de la frontière thaïlandaise, et réinstallés à la va-vite dans un village près de Battambang. Les habitants n'ont pas vu d'un bon œil ce déferlement de "migrants" qui, selon eux, menaçait leurs terres et leur équilibre.
C'est un temple de la diplomatie mondiale et la plus grande organisation humanitaire du monde. Mais pendant des décennies, un scandale après l'autre a terni la réputation de l'ONU. Depuis le scandale «pétrole contre nourriture», la résponsabilité dans l'affaire d'épidémie de choléra en Haïti et des multiples accusations de gaspillage de fonds, de corruption et de non-responsabilité à tous les niveaux, la crédibilité et l'intégrité de l'ONU ont été constamment sapées.
Les Anciens portent toujours des parures traditionnelles en plumes d'ara et dansent encore pour entrer en communion avec la forêt. Ils vivent de presque rien au coeur de l'Amazonie : les Yanomamis sont la population indigène la plus préservée de tout le Brésil. Mais ce peuple est, lui aussi, menacé de disparition, comme tous les peuples premiers du monde.
Torturés, rackettés, vendus comme des esclaves. Des dizaines de milliers de migrants finissent entre les mains des trafiquants en Libye, tandis qu'une bonne partie n'arrivent jamais à destination et meurent en route. C'est la conséquence d'une politique agressive de l'Union Européenne, qui est parvenue à faire chuter le nombre de migrants arrivant en Europe via l'Italie d'environ 30% en 2017. Mais le prix humain à payer pour cette politique est terrifiant.
Dix Haïtiens témoignent d'une manière intime et pénétrante sur leurs vies dans un pays en temps de mort et de chaos. Ils ont repris le fil de leurs activités habituelles dans un décor dantesque. Ou: comment les gens, après l'impensable, font le deuil, se battent pour retrouver un semblant de normalité quotidienne, ont beaucoup de rêves et un peu d'espoir.
Des milliers de personnes tentent de trouver refuge en Europe en traversant la Méditerranée. La réponse des Etats est soit inexistante, soit sécuritaire. Des murs se construisent, les traversées sont rendues illégales et forcent les gens à mettre leur vie en danger une nouvelle fois. Pour pallier à cet état de non assistance à personne en danger, des civils s'engagent de différentes manières pour essayer d'amener un peu d'humanité dans cette crise sans précédent.
L’Afrique reste le continent le plus touché au monde par la sous-alimentation. Mais on constate aujourd’hui en parallèle une forte augmentation des cas de surpoids et d’obésité faisant exploser les cas de diabètes, d’hypertension et autre maladies cardiovasculaires. En cause, l’arrivée massive de produits alimentaires transformés très gras, très salés et très sucrés. Reportage au Kenya.
À Madagascar, les invasions de criquets sont d’une telle intensité qu’elles plongent des millions de personnes dans la détresse, ravageant implacablement champs, cultures et pâturages. Pour lutter contre un insecte qui se déplace et se reproduit avec une rapidité stupéfiante, une complexe machine humaine et logistique a été mise en place...
En Ouganda, plus de 30 000 enfants ont été enlevés depuis 20 ans par des troupes rebelles pour participer à la lutte armée. Ce court métrage documentaire de Raymonde Provencher lève le voile sur le drame méconnu des fillettes soldates, enlevées de force et entraînées à tuer. Mêlant témoignages et scènes de la vie quotidienne, ce film suit le parcours de trois femmes qui, après avoir connu l'horreur, doivent réapprendre à vivre et à réinventer l’avenir.
2015, cent ans après le génocide arménien, les Arméniens du village d’Anjar, au Liban, et ceux de Vakif, en Turquie, descendants des très rares rescapés du génocide, sont obsédés par la menace que font peser sur eux les conséquences de la guerre civile syrienne et la montée du fondamentalisme chez les musulmans sunnites proches de leurs villages, dont ils ressentent qu'elles sont la promesse pour eux d'un nouveau génocide, qui cette fois aura raison de leurs communautés résiduelles.
