Elles ont choisi de prendre les armes et de monter au front. Elles ont décidé de vivre et d’élever leur famille sous les tirs quotidiens. Elles se battent pour maintenir les écoles ouvertes sur la ligne de démarcation. Les femmes jouent un rôle capital dans le conflit qui déchire l’est de l’Ukraine depuis 2014. Des combattantes qui luttent pour protéger ce qu’elles ont de plus cher et pour qu’on ne les oublie pas.
Les drogues et médicaments administrés aux soldats n'ont qu'un objectif : les transformer en machines de guerre. Ces substances (cocaïne, amphétamines, Vicodin, LSD, BZ...) les rendent depuis la Première Guerre mondiale plus résistants à la fatigue, à la peur et à la compassion. Une optimisation qui ne va pas sans expérimentations. Images d'archives souvent inédites et témoignages de médecins et de militaires illustrent les analyses des historiens.
Ils s'appellent Jérémie, Amélie, Josselin, Didier, Yohan, ils travaillent en quasi-autarcie dans le désert malien comme chefs cuisiniers, boulangers, mécaniciens, infirmiers, secouristes, responsables de l'entretien ou des services généraux. Qui sont ces femmes et ces hommes de terrain, militaires et civils, qui choisissent de vivre loin de leur famille pendant plusieurs mois, en terrain hostile dans le cadre de l'opération Barkhane ?
C’est à Chermalyk, au Donbass, le 22 février, depuis les premiers tirs qui ont suivi la déclaration d’invasion de Poutine, que notre journaliste a vécu l’explosion de cette nouvelle guerre sur le front ukrainien. Il s'ensuivit un interminable voyage vers l'ouest de plus de 1300 km sur des routes désertes, passant ses nuits dans des abris antiaériens, où il rencontra des citoyens ukrainiens révoltés par la guerre.
Avec l'avènement d'internet et des réseaux sociaux, qui diffusent des images en permanence, tenir une caméra a-t-il encore un sens? Lorsque j'ai commencé à parcourir les guerres, je ne me posais pas la question... Mais cette fois, j'ai senti que mon voyage était particulier. Dès mon entrée clandestine dans le pays, ce ne sont pas des combattants aguerris qui m'attendent, juste quelques gamins qui m'escortent vers Alep.
Après la Seconde Guerre mondiale, le procès de Tokyo devait permettre de juger les crimes de l'armée japonaise. Il fut un fiasco judiciaire, triste exemple de la justice des vainqueurs. Le tribunal militaire international pour l'Extrême Orient se réunit en 1946 pour juger les plus hauts dirigeants japonais accusés de crimes de guerre. Mais à la différence du procès de Nuremberg qui servait de modèle, la vérité de celui de Tokyo est restée cachée.
Russie, novembre 1941. Sous le commandement du général Ivan Panfilov, la 316e division de fusiliers de l'Armée rouge reçoit pour mission de stopper la progression d'une colonne de la 11e Panzer Division. Ils ne sont que vingt-huit soldats, modestement armés et vont devoir affronter par moins de cinquante-quatre chars allemands.
Dans les années 1932-1933, l’Etat soviétique dirigé par Staline organise une famine artificielle en Ukraine, le Holodomor, littéralement extermination par la faim qui fera 6 millions de morts. À travers les récits de survivants et les interviews d'hommes influents français et ukrainiens, ce documentaire témoigne des raisons de Staline pour briser l’esprit d’indépendance ukrainien et des moyens mis en place par l’Etat soviétique pour affamer volontairement des familles paysannes entières.
De 1889 à 1949, le parcours militaire, politique et idéologique du Général Kanji Ishiwara croise de manière spectaculaire et romanesque les moments clefs de l'Histoire du Japon : de l'ouverture forcée à l'Occident par le règne Meiji au désastre d'Hiroshima en passant par l'agression de la Chine, Pearl Harbour et les procès de Tokyo.
Le 22e Régiment en Afghanistan est un documentaire qui nous transporte en Afghanistan, à la rencontre des militaires du Royal 22e Régiment. Dans cet extrait, on suit le capitaine Stéphane Guillemette sur le terrain, à la recherche d'engins explosifs improvisés ou de caches d'armes des insurgés. Ces patrouilles quotidiennes du district de Panjwaye exigent des soldats une vigilance continue.
Milan, Via Guerzoni, 17 fév. 2003. Un commando de la CIA enlève Osama Nasr, un imam égyptien connu sous le nom d’Abou Omar, pour le remettre aux services secrets de Moubarak dans l'espoir d'obtenir des informations sur le réseau Al-Qaïda en Europe. L'affaire a mis à jour deux visions opposées de la lutte contre le terrorisme et de la protection des libertés individuelles et des droits de l'homme... ainsi quelques vérités inconfortables..au Al-Qaïda en Europe.
Nous avons passé un an dans le sud de Bagdad en compagnie de la section White de la 1/7ème division de cavalerie de l'armée américaine. Avec deux cameras, nous les avons filmés tout au long de leur mission, jusqu'à leur retour dans leur famille au Texas. Ces hommes, partis jeunes soldats enthousiastes, sont désormais des vétérans de la guerre, endurcis et cyniques | ils ne seront jamais plus comme avant.
Tim Grucza et Yuri Maldavski ont filmé le quotidien d'un avant-poste de combat dans la région de Khost en Afghanistan, à la frontière avec le Pakistan. Dans cette minuscule base, coupée de tout, 8 américains et 130 afghans luttent contre des ennemis communs, les Talibans. Les soldats servent littéralement d'appât à un ennemi taliban invisible.
La guerre en Irak a fait entre 100000 et 250000 morts et déstabilisé la région pour de longues années. Dix ans après, on connaît mieux le détail de la formidable machine montée par les hauts responsables de l'administration américaine pour légitimer à la fois juridiquement, politiquement et moralement cette guerre qui, sans ces habillages, apparaît de plus en plus comme une guerre d'agression.
Un document rare, primé au FIGRA et par une étoile de la SCAM. Le 25 décembre 1979, Moscou décide d'envoyer en Afghanistan un contingent limité, 2 divisions de l'armée de l'air appuyées par des forces spéciales et quelques unités motorisées. Le 15 février 1989, quand le dernier char soviétique passe la frontière après 10 ans de guerre, plus de 26000 soldats dont 3000 officiers ont laissé la vie sur le sol afghan. 40 ans après, les principaux acteurs s'expriment, certains pour la première fois.
Au péril de leur vie et au risque d’être dénoncées par leurs voisins ou par leurs proches, elles ont transmis des informations confidentielles, diffusé des tracts anti-nazis et sauvé des Juifs de la déportation. Femmes et Allemandes, leur choix d’entrer en résistance leur imposait de trahir leur pays mais également de mettre en grand danger leur famille. Arrêtées, elles ont été emprisonnées, déportées, exécutées.
Ils sont arrivés d'un peu partout (France, Chine, Russie, Espagne). Ils sont venus aider les kurdes qui résistent aux assauts de Daech dans le Kurdistan syrien. Grégoire Deniau (prix Albert Londres 2005) filme au plus près ces idéalistes, pas forcément combattants, qui ont trouvé dans ces étendues hostiles un sens à leur vie, en participant à la résistance à l'extension du califat de l'état islamique.
Ce docu-fiction raconte un crash terrible survenu au coeur de la seconde guerre mondiale qui ne fut pas inutile bien au contraire : la cargaison composée d'armes et de documents retrouvée par la résistance locale permit de prendre un avantage décisif sur les forces allemandes. Génération sacrifiée de pilotes venus des 4 coins du globe, qui se sont engagés pour combattre le nazisme et soutenir la résistance à n'importe quel prix.
Après le 11 septembre 2001, les Etats-Unis, suivis par le monde entier, lançaient la guerre en Afghanistan. Des acteurs du conflit racontent et démontent l'engrenage d'une guerre guidée par la pulsion de la vengeance sur une terre devenue « volcanique ».
Comment les alliés d'hier redeviennent des ennemis? Le leader soviétique Joseph Staline tente de se donner l'image de l'unique conquérant de la Seconde Guerre par le biais du cinéma. La CIA, qui en est à ses premiers balbutiements, va tenter de manipuler les élections démocratiques en Italie pour ne pas la voir sombrer dans le cadre idéologique communiste. C'est en Allemagne que va se jouer une guerre des nerfs qui mènera au blocus et au pont aérien de Berlin.
Staline mort, l'Europe est le théâtre d'une guerre culturelle. Certains espèrent la détente avec l'arrivée de Khrouchtchev.Les Américains renversent le gouvernement communiste du Guatemala.
Dans le sillage de la mort de Staline, l'Europe devient le théâtre d'une véritable guerre culturelle. Certains espèrent la détente avec l'arrivée en scène de Nikita Khrouchtchev. Dès sa prise de pouvoir, le nouveau chef de l'URSS tente de refaire l'image de son pays en invitant les jeunes du monde entier à faire la fête à Moscou, mais il montre son vrai visage lors de la répression sanglante du soulèvement de Budapest.
Dans les années 1980, trois hommes changent le visage de la guerre froide : Ronald Reagan, Jean-Paul II, Mikhaïl Gorbatchev.
Âgée de 20 ans, Dilovan est une jeune femme kurde qui a lancé une station de radio à Kobané, ville syrienne anéantie par l’organisation État islamique, durant les combats pour la libération. Les programmes proposés par Dilovan, au cours desquels elle interroge des survivants, des réfugiés sur le retour, des combattants et des poètes, créent un véritable sentiment fédérateur chez les auditeurs dont l’existence a été détruite et désormais contraints de reconstruire leur ville et leur avenir.
Entre avril 1974 et novembre 1975 les trois dernières dictatures de l'Europe occidentale s'écroulent. Au Portugal, le régime autoritaire de Salazar est renversé par un coup d'Etat organisé par les officiers de gauche. Trois mois plus tard, en Grèce, la junte des colonels, au pouvoir depuis sept ans, s'effondre. En Espagne, la dictature installée par Franco en 1939 à l'issue d'une sanglante guerre civile ne survit pas à la mort de celui-ci en 1975.
Durant la première moitié du 20e siècle, deux dictateurs, Benito Mussolini et Adolf Hitler firent main basse sur leurs pays respectifs. L'un, enfant du Sud, était issu d'un monde catholique, marié et père d'une famille nombreuse. L'autre venait du Nord, d'un monde rigoureux et protestant et ne voulait que l'Allemagne pour épouse...
Durant la première moitié du 20e siècle, deux dictateurs, Benito Mussolini et Adolf Hitler firent main basse sur leurs pays respectifs. L'un, enfant du Sud, était issu d'un monde catholique, marié et père d'une famille nombreuse. L'autre venait du Nord, d'un monde rigoureux et protestant et ne voulait que l'Allemagne pour épouse...
Entre l’occupation israélienne et la menace de l'islamisme radical, les chrétiens de Palestine sont poussés à l’exil et leur population diminue inexorablement, alors même que leur présence en Terre Sainte date de 2000 ans. Face à l’apparente indifférence des chrétiens d’Occident qui les abandonnent à leur sort, ils se retrouvent aujourd’hui désemparés et, dans tous les sens du terme, au pied du Mur…
En mai 2012, ont eu lieu les "élections libres" annoncées par le président Bashar al-Assad. La promesse faite à son peuple par le jeune chef d'État syrien n'a pas été tenue. Rapidement, les manifestations pacifiques, durement réprimées par le régime, se sont muées en une révolution armée. Le 17/7/12, l'ASL lançait une grande offensive à Damas et, le 21, une autre, à Alep. La bataille d'Alep commençait. Ce documentaire n'a pas la prétention de retracer l'historique de cette bataille.
Long métrage documentaire réalisé à l’occasion du 100e anniversaire du Royal 22e Régiment. C’est en 1914, dans la tourmente de la Première Guerre mondiale, que le gouvernement canadien autorise la formation du seul bataillon francophone qui participera aux combats de la Grande Guerre. Celui-ci s’illustrera non seulement en Europe et en Corée, mais aussi en ex-Yougoslavie et en Afghanistan.
Ce premier film retrace le siècle qui, depuis l'indépendance de la Grèce en 1830 jusqu'aux Guerres balkaniques de 1912-1913, a vu l'Empire ottoman se retirer définitivement d'Europe, mettant fin à près de cinq siècles de présence dans les Balkans. Une histoire commune que les historiographies nationales ont dénigré, mais qui a été comme le souligne Mark Mazower, de Columbia University, l'histoire d'une coexistence complexe entre les peuples chrétiens, musulmans et juifs des Balkans.
C'est un Empire ottoman affaibli qui entre en guerre en 1914, aux côtés des Empires allemand et austro-hongrois. Désormais recentré sur l'Asie mineure - l'Anatolie - et ses dernières provinces arabes de Syrie, de Palestine, de Mésopotamie et du Hedjaz, l'Empire ottoman est en guerre sur toutes ses frontières.
Le premier épisode raconte l’histoire d’Adolf Hitler, de Benito Mussolini, de Joseph Staline et de l’empereur du Japon, Hirohito qui ont utilisé la propagande à leur façon pour exercer un contrôle sur la population.
Lorsque Adolf Hitler amorce sa conquête en 1939, la plupart des Allemands sont opposés à la guerre, mais avec Joseph Goebbels, son ministre de la propagande, ils utilisent tous les outils de propagande possibles pour faire basculer l’opinion.
Dans l’épisode 3, l’Allemagne envahit la Russie, et le Japon attaque Pearl Harbor. Les leaders de tous les côtés lancent d’habiles campagnes de propagande pour convaincre leur population respective que la guerre peut être gagnée, malgré leurs redoutables ennemis.
L’épisode 4 montre comment les Allemands et les Japonais dominent, tant sur les océans que sur les grands champs de bataille. Mais en 1943, la situation se renverse et ces deux pays doivent changer radicalement leurs messages pour tenir compte d’une nouvelle réalité.
L’épisode 5 examine les dernières années de la Seconde Guerre mondiale, quand les leaders de toutes les parties utilisaient leur machine à propagande pour cacher l’étendue des pertes civiles.
Dans l’épisode 6, le dernier de la série, les machines de propagande qui ont poussé des populations entières à la guerre doivent maintenant les préparer à la paix. Avec le début de la guerre froide, les ennemis d’hier deviennent des partenaires, et les anciens alliés des adversaires.
