Les meurtres de la gare de Perpignan

53m 38s

Le 21 décembre 1997 à Perpignan, un homme découvre un corps nu sur un terrain vague situé en plein cœur de la ville. Il s'agit du cadavre de Mokhtaria Chaïb, une étudiante de 19 ans. La veille, la jeune femme avait passé la soirée dans le quartier de la gare. Selon le médecin légiste, les mutilations pratiquées sur le corps de la victime ne peuvent avoir été faites que par quelqu'un ayant de bonnes connaissances en anatomie : un médecin, un vétérinaire, pourquoi pas un boucher. Les policiers orientent leurs recherches vers ce type de profil et un homme retient particulièrement leur attention : Palomino Barrios, un chirurgien péruvien. Son alibi ne tient pas et, dans son appartement, d'importantes traces de sang sont découvertes. Il est mis en examen et incarcéré mais, quelques mois plus tard, le tueur de Perpignan frappe à nouveau. Le corps d'une autre jeune femme, Marie-Hélène Gonzalez, 22 ans, est retrouvé en périphérie de la ville. Comme Mokhtaria, elle est dénudée et son corps a subi de nombreuses mutilations. Qui plus est, elle se trouvait elle aussi dans le quartier de la gare avant de disparaître. Palomino Barrios est donc innocenté et l'enquête repart de zéro. En se plongeant dans leurs archives, les policiers sont intrigués par une autre disparition survenue deux ans avant le premier meurtre, toujours dans le quartier de la gare : celle de Tatiana Andujar. Cette adolescente ressemblait physiquement beaucoup à Mokhtaria et à Marie-Hélène.La peur se répand alors dans la cité catalane. Des dizaines d'hommes sont suspectés, mais aucune piste ne permet de remonter jusqu'à l'auteur des meurtres. Mais à la faveur d'un incroyable rebondissement, l'enquête va connaître un dénouement inespéré, plus de quinze ans après les faits... Voir moins